18.6.08

a rapariga que amava o amor


Enfin — et ceci est plus grave — je n’ai pas la moindre défense contre les hommes… Je serais la constante victime de mon désintéressement et de leur plaisir… Je suis trop amoureuse, oui, j’aime trop l’amour, pour tirer un profit quelconque de l’amour… C’est plus fort que moi, je ne puis pas demander d’argent à qui me donne du bonheur et m’entrouvre les rayonnantes portes de l’Extase… Quand ils me parlent, ces monstres là… et que je sens sur ma nuque le piquant de leur barbe et la chaleur de leur haleine… va te promener!… je ne suis plus qu’une chiffe… et c’est eux, au contraire, qui ont de moi tout ce qu’ils veulent…

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